Après les dépôts de bilan de BSAD en mars puis de l'ensemble des filiales de Bourgoin en août, les entreprises spécialisées dans le transport avicole doivent faire face au démantèlement du groupe volaille, prononcé le 6 octobre dernier par le Tribunal de grande instance de Sens. « L'éclatement de Bourgoin va créer de nouvelles synergies. Nos anciennes lignes reliant ses usines sont amenées à disparaître », explique Pascal Tilly, directeur de SNTB (Société Nationale des Transports Bellec) située à Lorient (56). « Nous ne savons pas encore quels seront les nouveaux trafics. Pas d'inquiétude à ce sujet, la SNTB devra simplement être capable de s'adapter ». La part du chiffre d'affaires consacré à l'ex-groupe Bourgoin passe de 30 % à 17 % environ, sur un CA total de 35 MF en 1999. « Mais l'avenir de la société n'est pas menacé grâce à un marché très porteur », précise Pascal Tilly. D'autant que l'ardoise laissée par BSAD a été couverte à 50 % par la SFAC (société française d'assurance crédit) et à 25 % grâce à l'application de l'article 101 du Code du commerce modifié par la loi Gayssot. Laquelle oblige le destinataire à payer le trans
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