Le prix du gazole comme souci majeur des transporteurs, c'est ce qui ressort d'un sondage réalisé à la demande de TLF. Celui commandé par la FNTR sur l'image du conducteur routier dans l'opinion publique met en avant la pénibilité du métier. Interrogés par l'institut IFOP au cours de la première moitié d'octobre, 500 adhérents de la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF) placent les charges pesant le plus directement sur leur trésorerie au premier rang de leurs préoccupations. 42 % citent l'envolée du prix du carburant et 33 % la difficulté à répercuter cette hausse auprès de leurs clients. Un quart des dirigeants évoque la réduction du temps de travail (29 %) et plus généralement le niveau des charges sociales (25 %), ainsi que la formation et le recrutement de nouveaux personnels (24 %).
L'environnement concurrentiel et la construction européenne font pâle figure à côté de ces préoccupations immédiates. Seuls 13 % des dirigeants retiennent l'harmonisation des législations et la concurrence des entreprises appartenant à d'autres pays européens. 9 % évoquent celle s'exerçant entre sociétés de transport françaises.
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