Priorité donnée aux entreprises… Plus de 20 milliards de baisse de prélèvements d’ici à 2017… Taux d’imposition des sociétés réduit en 2017… Suppression de la contribution sociale de solidarité sur les sociétés en trois ans… Ce n’est pas un inventaire à la Prévert, ce sont des annonces officielles. Le discours de politique générale du nouveau Premier ministre, Manuel Valls, prononcé le 8 avril à l’Assemblée nationale, a affiché la couleur. Sans nuances. « Le redressement passera par les entreprises », dit-on dans l’entourage de l’ancien ministre de l’Intérieur. L’heure est donc à la baisse des charges et à la réduction des dépenses publiques. Même si le nouveau Premier ministre n’a pas été jusqu’à expliquer ce qu’allait devenir l’épineuse écotaxe (un « chantier » jugé prioritaire que Frédéric Cuvillier, reconduit, connaît par cœur), son propos a éclairé sur ses intentions. Lui et son gouvernement seront jugés sur les faits. Car il n’avait échappé à personne qu’il y a urgence à remettre du carburant dans la « machine » à créer de la croissance. Le niveau de chômage reste un indicateur terri
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