Les dernières élections municipales, fin mars, ont fait l’effet d’une bombe dans la majorité, secouée de haut en bas, du gouvernement jusqu’à l’Assemblée. Le prochain scrutin européen, le 25 mai, sera marqué par la déflagration sur les mêmes thèmes : l’emploi, le chômage, la sécurité, le rôle des pouvoirs publics, la flexibilité du travail dans le secteur privé… Nous pouvons d’ores et déjà l’annoncer : le dumping social et le statut des travailleurs mobiles feront partie des thèmes de campagne. Il faut s’en réjouir, l’applaudir, y compris dans le secteur du TRM. Et c’est dans ce contexte politique qu’il faut voir la mise au ban du groupe Norbert Dentressangle, sous les fourches caudines d’une enquête sénatoriale, menée au nom de la commission des affaires européennes. Qui souligne dans son rapport (à lire d’urgence) que le groupe français « semble surexploiter sa dimension européenne et interpréter de façon erronée la réglementation communautaire », en faisant « venir par bus des chauffeurs des filiales polonaise et roumaine pour prendre leur service au sein des bases françaises ». Le cas Dentressangle, par son
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