Un rapport, une conférence et deux visions de la convergence sociale dans le TRM européen. Les propos échangés, le 16 avril dans l’enceinte parisienne du Conseil économique, social et environnemental (voir p. 10) n’ont guère reflété l’image donnée par le rapport de la Commission européenne publié deux jours plus tôt. Malgré un décalage dans le temps (les derniers chiffres datent de 2012), ce document offre un exemple fort édifiant de l’obstination bruxelloise, incarnée par le très libéral commissaire européen aux Transports Siim Kallas, à nier les évidences. N’en déplaise à la Fédération européenne des travailleurs des transports, à l’Association danoise du transport et de la logistique et à la FNTR, rien n’indique que les opérations de cabotage pratiquées par des pays à moindres coûts aient conduit à des pertes d’emplois de conducteurs sur les marchés nationaux, soutient la Commission.
Qui fournit pour seule preuve le retour, en 2011, à l’effectif d’avant-crise au sein de l’UE-27.
La même mauvaise foi s’illustre sur la question des opérations de cabotage illicites. Les contrôles laissent apparaître un très faible nive
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