CHRISTIAN COLINET Gérant de Colinet Transports (25)

L’activité s’est avérée satisfaisante jusqu’à mi-mars, période de pointe pour le transport des aliments pour bétail. Depuis, c’est plat ! Les flux de bois et de déchets se maintiennent. Dans l’ensemble, nous sommes au même niveau qu’en 2013, où le chiffre d’affaires a fortement progressé. Nous n’avons pas gagné plus de clients mais avons certainement récupéré des marchés auparavant confiés à d’autres transporteurs qui ont mis la clé sous la porte. Le métier est difficile. Les marges fondent d’année en année puisque les charges augmentent sans arrêt. On a besoin de stabilité politique et que cessent les changements permanents des lois sociales et fiscales. On essaie toujours de maîtriser nos consommations de carburant. La promotion interne de l’’un de nos conducteurs comme formateur a permis de baisser considérablement nos dépenses. Nous luttons au maximum contre les kilomètres à vide, sans céder à la pression des clients. J’ai le sentiment que l’offre et la demande se sont rééquilibrées. Notre problème majeur demeure le coût salarial, trop élevé par rapport aux autres pays européens. Nous avons besoin d’une harmon