Attention, le dénouement approche…

Une solution, tôt ou tard, fera irruption de ce bouzin politique, traité à hue et à dia, qu’est devenue l’écotaxe. Et l’heure va sonner tant l’activisme et les prises de position publiques de Ségolène Royal sur le dossier, qui exaspèrent au passage des parlementaires de la mission d’information Chanteguet craignant d’avoir multiplié les auditions pour rien, laissent entendre que ça urge. Car si la fronde a pris corps et envergure depuis des mois, fronde qui ne se limite pas qu’aux Bretons, c’est que les fondements de l’écotaxe n’ont jamais convaincu ceux qui devaient s’y soumettre. Remontons à la racine du mal. Trois alibis ont fait long feu. Le report modal ? Un gadget. À moins de faire fi de la réalité des 200 millions de t-km par an, de la nature des marchandises, de la géographie des flux…, le fluvial et le ferroviaire demeureront des solutions à la marge sur la longue distance et peu visibles sur de courts trajets. Le report modal promet surtout de coûteux travaux d’infrastructures, plus ou moins nécessaires, et pas forcément vertueux pour l’environnement. Après tout, ce sont les mêmes défenseurs du « transport durable de d