Le 27 mai prochain, Gilles Savary, député PS de Gironde, devra remettre son rapport sur la future réforme ferroviaire. A l’approche de cette date, l’Association française du Rail (AFRA), créée en 2009 dans le but de favoriser l’accès aux nouveaux entrants sur le marché ferroviaire, a défendu l’activité fret lors d’une conférence de presse. Malgré la conjoncture économique, les opérateurs concurrents de la SNCF (Colas Rail, Euro Cargo Rail, Europorte, ETF Services, OSR France et T3M) montent en puissance depuis plusieurs années. « Nous détenons un tiers du marché et avons créé 2 200 emplois depuis 2005 », insiste Pascal Sainson, président de la commission Fret à l’AFRA et d’Europorte. Toutefois, cette embellie du fret reste fragilisée par deux points majeurs soulevés par la réforme ferroviaire. Le premier, le volet social. L’AFRA souligne que cinq accords de branche ont été signés depuis 2007 et que les entreprises ferroviaires membres les appliquent. La SNCF, elle, applique le RH 077, plus avantageux pour l’activité voyageurs. Ainsi en résulte un écart de productivité estimé à 30 % entre l’opérateur historique et ses conc
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