Annus horibilis ? Sans verser dans la déprime, les constructeurs de véhicules industriels et leurs réseaux de ventes font grise mine. Un recul des « immats » de 15 % entre avril 2013 et avril 2014 et peu d’indices favorables à l’horizon, soulignés par la branche VI de la CSIAM, laissent augurer un petit millésime. Au mieux, le marché français avoisinera, en 2014, les 40 000 immatriculations de véhicules neufs. En dessous de cette barre symbolique, la comparaison avec les années noires de 2009 et 2010, post- « crash financier mondial » de septembre 2008, ne manquera pas d’être faite. À juste titre ? Non, le contexte cinq ans après a changé. D’autres phénomènes, moins conjoncturels et plus structurels, expliquent la baisse des ventes et préfigurent, peut-être, un « nouveau modèle » de commerce, ce qu’évoque Jean-Noël Thénault, patron de Volvo Trucks France. Sont, bien sûr, mis en cause la norme Euro 6 et la hausse des prix des tracteurs pas toujours comprise, les anticipations d’achats en 2013, l’accès au crédit plus difficile et un volume global des marchandises sans croissance. Ces bonnes raisons pénalisent, dans l’immédiat
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?