Faut-il maintenir l’accord de droit syndical ancienne version, c’est-à-dire celui qui a prévalu entre Arcole Industries (l’actionnaire) et les partenaires sociaux d’avant le PSE (3 000 salariés licenciés), CFDT en tête ? Selon un syndicaliste toujours en poste, la direction d’Arcole aurait tenté d’organiser des élections au CE au mépris dudit accord, considéré comme plus avantageux pour les salariés. L’ensemble des organisations syndicales aurait opposé leur veto. « Du coup, la direction était tentée de passer par une DUE (décision unilatérale de l’entreprise, Ndlr) », assure cet interlocuteur, selon lequel « la manœuvre aurait pour but de permettre aux anciens salariés de Mory Ducros transférés sur MoryGlobal de statuer sur le sort des salariés protégés (Ndlr, 279 en tout) ». Plusieurs recours et procédures juridiques ont été lancés.
Outre la « class action » des 800 anciens salariés défendus par Fiodor Rilov, l’ancien avocat des ouvriers licenciés par Goodyear à Amiens, il y a cette action de la CFDT
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