La justice a parfois du retard. Mais, comme les vieilles horloges, elle finit toujours par sonner. Cette réplique célèbre qui conclut le film Les Bonnes Causes, datant de 1963, ne manque pas d’acuité, 40 ans plus tard, à l’heure où la justice tarde à faire pencher sa balance dans des affaires judiciaires qui touchent des entreprises de transport ayant des filiales dans des pays de l’Est. Pour certaines, elles sont soupçonnées de salariat déguisé ou d’infraction à la législation sociale, pour d’autres de contourner la réglementation sur le cabotage. Le pire dans ces situations, pour les justiciables, est d’attendre, et encore d’attendre. Sur quel pied danser ? L’appréhension du verdict, favorable ou non, n’est pas une sinécure : il fait planer une épée de Damoclès, difficile à vivre en interne et pénalisante à l’extérieur. Citons le cas de cette PME du transport (il n’y a pas que l’affaire Norbert Dentressangle !), depuis trois ans dans l’attente d’un verdict. Sa « faute » : avoir créé une filiale basée en Slovaquie, avec une quinzaine de salariés locaux, une activité domestique avérée et des lignes entre la France et
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