Un coup d’essai pour les organisations syndicales. C’est la première fois que ces dernières utilisaient l’arme de la grève dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires). Le 6 juin dernier, l’intersyndicale de Kuehne + Nagel France a appelé les salariés de la logistique et de l’affrètement maritime et aérien à se mettre en grève. Le motif : un désaccord avec la direction sur le dossier des revalorisations salariales. La filiale TRM (Kuehne + Nagel Road, l’ancienne société Alloin Transports) ne s’était pas jointe au mouvement en raison de « NAO satisfaisantes », selon Frédéric Bérard, délégué syndical central CFE/CGC. Les OS exigeaient une augmentation mensuelle de 40 euros bruts par salarié pendant que la direction campait sur un +1 % pour les salariés non-cadres, ainsi que pour les cadres dont le salaire est inférieur ou égal à 3 400 euros (L’OT 2741). « Le mouvement de grève a été relativement bien suivi avec près de 90 % de grévistes sur certains sites, affirme Fréd
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