L’activité nous joue les montagnes russes. Nous avons démarré l’année 2014 avec un climat d’affaires relativement soutenu. Le soufflé est retombé dès le mois suivant. Nous avons par la suite connu un contexte de reprise en mars, avril et mai, malgré la prédominance des jours fériés. À ce titre, si j’ose dire, nous avons eu un jour férié supplémentaire en Normandie avec les festivités du 6 juin, sous la forme d’une interdiction de circuler pour les poids lourds. On s’aperçoit que, dès que l’offre de transport est satisfaisante pour eux, les chargeurs se tournent vers les affréteurs pour obtenir des prix. En revanche, dès qu’elle se tend, ils reviennent aux fondamentaux et se tournent vers les vrais transporteurs. Il s’agit d’une tendance claire et nette. Les prix étaient repartis sur une tendance baissière au premier trimestre. Nous avons toutefois réussi – avec difficulté – à faire passer des petites hausses (+ 1 % en moyenne pondérée). Par ailleurs, les dossiers traînent en longueur dans la consultation sur les nouveaux trafics ; les chargeurs sont très attentistes car ils manquent de visibilité et naviguent à vue. La co
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