Dans le plateau, nous ne sommes pas confrontés, du moins pour l’instant, à l’Europe qui fait peur. Quelle entreprise polonaise voudrait, en effet, effectuer un Mâcon-Lyon en plateau ? Nous sommes, en revanche, en concurrence avec des collègues français qui se replient de plus en plus sur le national. C’est un marché où il n’y a pas foule mais où l’on est toujours trois ou quatre sur un appel d’offres. Des procédures où notre interlocuteur est une machine avec des feux tricolores. Comment négocier dans ces conditions ? Depuis un mois et demi, j’attends une réponse sur un marché car il y a plusieurs tours. Le chargeur a sous-traité cette fonction. La sécurité n’entre nullement en ligne de compte, seul le tarif est pris en considération. J’ai bien envie de lâcher l’affaire mais c’est quand même 20 % de mon chiffre d’affaires que je risque de perdre. Comment investir lorsque l’on est maintenu dans une telle incertitude ? Nous travaillons avec deux sous-traitants permanents qui en vivent correctement. C’est important pour moi car trop d’affrétés tirent la langue alors que l’on a besoin d’eux. Appliquer la loi sur les prix abusiv
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?