RAYMOND VALL : Les infrastructures ferroviaires sont acquittées par ceux qui les utilisent. Mais les infrastructures routières sont utilisées sans contrepartie financière alors que les utilisateurs paient dans la plupart des pays. Aussi avons-nous des difficultés à entretenir les routes nationales qui sont restées de la compétence de l’Etat (ndlr : 12 000 km). Chaque fois que l’on voulait faire une 2 x 2 voies, l’Etat apportait 50 à 60 % des financements, ces dernières années. Aujourd’hui, il finance à hauteur de 30/40 %. Et la malheureuse privatisation des autoroutes en 2005 prive les pouvoirs publics de 2 Md€ par an. Nous serions heureux d’utiliser cet argent pour entretenir nos infrastructures routières et ferroviaires.
R. V. : Parce qu’on ne peut pas échapper à une contribution. J’ai noté que le gouvernement a fixé à 2 500 PL/ jour les infrastructures routières qui seront ta
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