A des intervalles réguliers, remonte à la surface le projet d’une grande centrale d’achats qui regrouperait plusieurs centaines d’entreprises de transport. Camions, semiremorques, pneus, autoroutes, gazole, assurances, téléphonie, formations, consommables en tout genre… Presque tout, c’est-à-dire ce qui intervient en cumul à 50 % dans le référentiel prix de revient (hors social et frais de structure), pourrait passer par le tamis de l’achat centralisé et négocié en gros. Objectif évident : obtenir des prix ou services substantiellement préférentiels en contrepartie de volumes garantis. Dans l’idéal, ce projet, qui fait surtout l’objet de déclarations d’intention, se nourrit de plusieurs contributions. En premier lieu, il y a le phénomène des groupements dans l’Hexagone, nombreux, fédérateurs et actifs. Ils apportent la preuve que les transporteurs peuvent partager des visées communes et travailler de conserve.
Il y a, ensuite, l’exemple de B2P Web, bourse de fret qui dans un laps de temps de trois ans, a agrégé des milliers de transporteurs devenus actionnaires et engagés dans la réussite de « leur » outil informatique. Enfin, on
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