En 2011, le monde entier se préparait à vivre avec un baril de pétrole à 200 dollars et, par ricochet, sous la menace d’un prix du carburant dépassant l’entendement. Prospective et prophéties envisageaient le cataclysme avec sérieux (la presse en a fait ses choux gras), mais comme le pire n’est jamais sûr, trois ans plus tard, en octobre 2014, le niveau du baril de Brent flirte avec 80 dollars (– 23 % depuis le début de l’année) et le prix du gazole tend à « flotter » autour d’un euro à la cuve et à la pompe (hors TVA après remboursement partiel de TICPE). Divine surprise ? Une des explications de la baisse du prix du pétrole résulte de la faiblesse de la demande. Selon les derniers chiffres de l’UFIP, sur les neuf premiers mois de 2014, la consommation française de carburants routiers stagne : + 0,2 % par rapport aux neuf premiers mois 2013 et 0,1 % en année mobile, entre octobre 2013 et septembre 2014 (soit 49,9 millions de m3). L’économie du transport étant dépendante, en majeure partie, du coût de l’énergie d’origine pétrolière, la courbe actuelle, en pente douce, devrait donc donner le sourire aux opérateurs routiers et
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