NICOLAS PAULISSEN : Nous avons deux préoccupations majeures : la crise économique et ses conséquences sur les entreprises. En effet, les déficits de compétitivité n’ont pas été résorbés, donc les problèmes demeurent. Par ailleurs, nous sommes préoccupés par le fait qu’il n’y a plus de grilles des salaires : en fait, elle tend à disparaître car une partie de la grille est noyée par le smic.
Plus généralement, il est encore trop tôt pour se prononcer sur ces NAO car nous sommes au début du processus. De plus, il nous manque des éléments car on ne sait pas comment va augmenter le smic au 1er janvier 2015. Tous ces éléments vont encadrer notre réflexion sur les NAO 2014.
N. P. : Je ne suis pas certain que l’ensemble des organisations syndicales soient toutes positionnées sur cette revendication. Chacun arrive avec ses demandes autour de la table et je ne ferai pas de commentaires par rapport à ce chiffre qui paraît bien élevé compte tenu du contexte de crise que nous connaissons. Je dois dire qu’il y a des chiffres q
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