PHILIPPE DURON : Le problème est de revenir à un étiage avant la suspension de l’écotaxe. Grosso modo, l’optimum du budget annuel de l’AFITF est de 2,2 Md€ mais on peut fonctionner avec 1,8 Md€ d’engagements. Si on regarde ce qui a été voté : la taxation du gazole de 2 centimes d’euro pour les voitures particulières et les véhicules légers, soit 800 M€ en année pleine ; la taxation de 4 centimes pour les transporteurs, soit 330 M€. On dépasse 1,1 milliard. On est tout près de l’optimum. Le gouvernement a assuré le financement des infrastructures. Sans compter que cette taxation du gazole se fait dans un contexte indolore puisque le prix du carburant est à la baisse.
P. D. : Nous sommes dans une situation dommageable. Une taxe kilométrique sur les PL ne se réduit pas à une question de recettes, c’est aussi une optimisation du trafic et du rapport entre le véhicule
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