Avec la « fin du diesel à Paris en 2020 », tel qu’annoncé urbi et orbi par Anne Hidalgo, maire de Paris depuis avril 2014, se préparent des jours incertains pour tous ceux qui roulent au gazole depuis des lustres. Les particuliers et professionnels sont rangés dans le même panier. Les transporteurs, déménageurs, livreurs, louageurs, coursiers, messagers… n’échappent pas à la mire. Difficile, pourtant, de tomber des nues. Avant Anne Hidalgo, l’équipe de Bertrand Delanoë avait déjà formulé le vœu d’exclure le véhicule diesel du sol de la capitale. L’épée de Damoclès n’est donc pas nouvelle. La mairie présentera un plan antipollution au Conseil de Paris, le 9 février 2015. Pourquoi cette urgence ? Jugés comptables des pics de pollution, les élus locaux sont sous le joug d’une action judiciaire initiée en mars dernier par Écologie Sans Frontière, première association à porter plainte au pénal pour « mise en danger de la vie d’autrui ». La mesure pour la qualité de l’air ne se limitant pas aux contours du périphérique, la géographie de la « lutte anti-diesel » gagnera d’autres villes. Des agglomérations telles Lyon, G
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