Les membres du conseil de surveillance d’une SA échappent à l’interdiction de gérer

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Un dirigeant peut être condamné à une interdiction de gérer s’il commet une faute pendant la procédure collective de sa société. Mais la Cour de cassation vient de décider que cette sanction ne peut s’appliquer à un membre du conseil de surveillance d’une société anonyme.

Le rôle des membres du conseil surveillance d’une société anonyme est d’assurer « une mission de contrôle de la gestion de la société par le directoire, et non une fonction de direction ». Par conséquent, un dirigeant membre de ce conseil peut continuer à y participer alors même qu’il a écopé d’une interdiction de gérer de trois ans pour avoir commis une faute dans le cadre d’une procédure collective. C’est la ligne retenue par la chambre commerciale de la Cour de cassation dans un arrêt en date du 23 janvier 2020 (n° 18-23991). L’affaire concernait un dirigeant à qui le juge commis à la surveillance du registre du commerce et des sociétés (RCS) de Lyon, a enjoint d’abandonner son mandat de membre du conseil de surveillance d’une SA en raison de sa condamnation à une interdiction de gérer dans le cadre du redressement de l’entr

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