« En 2020, nous avons contenu notre baisse d’activité à environ – 8 %. Au mois d’avril 2020 nous avons même enregistré – 35 %, quand les retours de Suisse et d’Allemagne étaient si compliqués à remplir. L’été, nous avons travaillé correctement, puis l’automne a été stable, mais nous ne sommes jamais revenus à la situation d’avant la pandémie. Pour tenir, nous avons aussi décalé nos investissements. Pour l’instant, l’année 2021 se présente plutôt mieux. Mais il faut vraiment espérer qu’on n’ait pas un nouveau confinement. Le premier avait été très difficile à vivre pour nos conducteurs grands routiers qui, au départ, n’avaient plus accès aux sanitaires ni aux restaurants. Après l’intervention des syndicats, ça s’était amélioré sans complètement revenir à la normale, et sans que les sociétés autoroutières aient fait le moindre effort sur leurs tarifs ! Aujourd’hui, sur certains sites, les conducteurs ne peuvent toujours pas accéder aux toilettes ni bien contrôler la marchandise. Côté frontières, le temps de passage avait été allongé au printemps vers la Suisse. Depuis, nous n’avons pas subi de mesure
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