Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Slimane BoukezzoulaLecture : 4 min.
La filiale française du constructeur de poids lourds et d’utilitaires avait démarré l’année 2020 sur des chapeaux de roues, avec des progressions significatives. Puis la crise sanitaire est passée par là. Iveco a vu ses ventes baisser sensiblement même si les immatriculations de camions ont mieux résisté. Thierry Kilidjean, son directeur général, s’attend à un retour d’activité plus conforme à l’avant-crise pour les quatre derniers mois.
L’Officiel des transporteurs : quelle lecture faites-vous de l’évolution du nombre d’immatriculations de véhicules industriels depuis le début de l’année ?
Thierry Kilidjean : Les prévisions de début d’année tablaient sur un recul des ventes de 10 à 15 % sur le marché du + 16 t. Les observateurs du secteur [l’Observatoire du véhicule industriel, Ndlr] qualifiaient cette tendance de « non dramatique » car on évoluait jusque-là sur des marchés très élevés, plus que confortables. À fin février, ces prévisions se sont effectivement vérifiées. En revanche, le mois d’avril a donné lieu à un véritable plongeon (-40 %). La tendance est identique sur le mois de mai.
Ces
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques