CHRISTIAN NAVARRO : Il y a dix ans, personne n’y aurait songé. Mais aujourd’hui, les dirigeants ont admis l’intérêt de l’approche directe pour trouver une personne confirmée qui sera une force pour l’entreprise. Par ailleurs, la proportion des promotions internes à ces postes reste stable par rapport aux recrutements externes. Mais à part dans les grandes entreprises qui peuvent se constituer une « pépinière » de futurs managers, de moins en moins de personnes issues du rang – anciens conducteurs, par exemple – deviendront responsables d’exploitation, car la demande d’expertise est en effet de plus en plus forte.
CH. N. : Le premier est cette expertise métier. Un exploitant ou un chef de quai doit être capable de piloter par les hommes et par les chiffres, c’est-à-dire de travailler avec des méthodes analytiques. Cela inclut une expérience managériale : aucun employeur ne peut
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