La question est dans l’air depuis des années. La Commission, après des mois d’hésitation, se dit favorable au maxi-camion, qui permettrait d’économiser carburants et trajets et serait donc bon pour l’environnement. Mais la question du maxi-camion de plus de 40 tonnes relève toujours de la compétence des États membres. La Commission a engagé mi-juillet les premiers travaux, en vue de modifier la législation à ce sujet, afin de simplifier le recours aux maxi-camions dans le cadre d’un paquet de lois baptisé « transport vert ». Vincent Logistics – premier transporteur en Belgique à s’être lancé dans l’expérience – possède cinq éco-combi de 40 tonnes et 25 mètres de long. « Ils permettent d’économiser 20 % des émissions de CO2 », souligne Julian Vincent, directeur achats de la société. Pourtant, son bilan est mitigé. « Tous les clients ne sont pas forcément en mesure d’accueillir de tels véhicules », précise-t-il. Surtout, le dossier se heurte à la complexité de la législation belge. Trois législations se font face dans le pays : lois wallonne, flamande et celle de Bruxelles. « Pour chaque région, il faut un permis
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?