Florence Berthelot : La France a adopté une position unique en mettant la sobriété au cœur du sujet alors que les directives européennes évoquent l’efficacité énergétique. Elle avait été envisagée de manière conjoncturelle, suite notamment à la guerre en Ukraine. Mais la France en fait un de ses leviers pour la décarbonisation. Il y aurait alors deux solutions : soit le report modal, qui fait partie de nos pistes pour la décarbonation, mais il ne peut pas s’appliquer à tous les flux. Soit on fait moins appel au transport en général. On arrive alors à une logique de décroissance. Est-on prêt à cela ? Il y a aussi la question du financement. La feuille de route a estimé un surcoût à horizon 2040 de 53 milliards d’euros, et ce n’est pas la fourchette la plus haute ! Les cam
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