Le mardi 13 juin, à l’occasion d’une visioconférence, l’Association française du gaz naturel véhicules (AFGNV) a réuni plusieurs acteurs de la filière gaz afin de mettre en exergue la menace que la proposition de révision du règlement CO2 émise en février dernier par la Commission européenne constitue si celle-ci devait demeurer en l’état. Elle impliquerait notamment un objectif de réduction d’émissions de CO2 sur les émissions moyennes du parc de poids lourds neufs de 65 % entre 2035 et 2039, aucune émission ne devant plus être acceptée en sortie d’échappement. À l’exception de quelques usages spécifiques, cette révision condamnerait de fait les véhicules thermiques au profit des motorisations électriques et hydrogène. Erwan Cotard, président de l’AFGNV, a insisté : « Le texte proposé peut être amendé au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne. Il faut se mobiliser et agir maintenant. La décarbonation du transport lourd nécessite un mix énergétique et pour cela la prise en compte du bioGNV et des biocarburants aux côtés de l’électrique et de l’hydrogène. De telles positions peuvent être portées par
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?