MARIAM KHATTAB : Il existe beaucoup de préjugés et de représentation négative à l’égard des demandeurs d’emploi qui vivent dans des zones urbaines sensibles. Le secteur de la logistique par exemple peine à recruter. Et pourtant certains employeurs réduisent le nombre de candidatures potentielles car ils continuent à s’arrêter à la mauvaise réputation d’un quartier. Or, il ne faut négliger aucun vivier de candidats. Des talents, il y en a partout. De leur côté, les demandeurs d’emploi s’autocensurent et n’osent pas aller vers le monde de l’entreprise. Ils n’ont pas appris à mener une recherche d’emploi, ne maîtrisent pas les techniques de l’entretien.
M. K. : Un premier problème est à résoudre, celui de la rédaction des offres d’emploi. Le recruteur ne doit pas s’autocensurer dans la rédaction de sa fiche de poste. Il est en droit de fixer des critères tant que ces derniers ne sont pas discriminants : une personne qui arrive à l’heure ;
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