Votre syndicat s’est constitué partie civile dans le procès Gefco. Avec quels enjeux ?
Une organisation professionnelle de transporteurs ne peut rester muette dans une affaire emblématique comme celle-ci. Ce procès porte sur le défaut d’établissement en France de transporteurs de l’Est ayant, de fait, offert de la main d’œuvre à très bas coût à un commissionnaire d’envergure, en se soumettant à leurs réglementations nationales et non à la réglementation française. Se posent notamment les questions d’intentionnalité et de responsabilité des uns et des autres dans un flux d’activité nourri entre 2014 et 2018.
Force est de constater que ces pratiques conduisent à un puissant dumping social qui vient percuter non seulement notre équilibre économique, mais aussi plus largement notre modèle de société. Voici pourquoi nous nous sommes portés partie civile.
A titre personnel, qu’avez-vous pensé des débats ?
Je note l’inertie d’une telle affaire, en dépit d’une enquête et d’une instruction minutieusem
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