Travail dissimulé : que savait Gefco ?

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L'’audition par le tribunal correctionnel de Vesoul du directeur d’enquête de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), cité comme témoin par le ministère public s’est révélée accablante pour Gefco.

Lundi, en début d’après-midi, l’audition par le tribunal correctionnel de Vesoul du directeur d’enquête de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), cité comme témoin par le ministère public, s’est révélée accablante pour Gefco.

Le commissionnaire français est poursuivi pour travail dissimulé, comme les dirigeants de l’un de ses sous-traitants français, pour l’affrètement massif de trois sociétés de transport polonaises et slovaque, entre 2014 et 2018, depuis ou vers la France. Aucun de ses dirigeants n’était présent lors de la première journée d’audience de ce procès, qui se tient jusqu'au 10 avril. C’est donc devant ses sept avocats que le colonel Franck Deduit a détaillé les constats effectués au cours de l’enquête, déclenchée par la Dreal Franche-Comté.

Selon lui, Gefco savait le volume d’activité réalisé par les chauffeurs salariés de ces transporteurs étrangers ; c’est même elle qui leur a confié en direct les 16 647 trajets -dont 14 237 pour la seule agence de Vesoul- réalisés entre 2014 et 2018, pour un chiff

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