La France va tester l’utilité des systèmes de routes électriques, appelés ERS (Electric Road System), qui permettent de limiter le poids des batteries emportées à 350 kWh, compatible avec une autonomie de 250 km, grâce à une recharge au cours du trajet. En octobre 2021, un appel d’offres a été lancé pour débuter l’expérimentation de trois technologies : l’induction électromagnétique, la conduction par voie aérienne (caténaire) et la conduction par rail. Il s’agit de tester ces trois solutions pour retenir celle qui devrait équiper près de 9 000 kilomètres d’autoroutes d’ici à 2035 en France (75 % du réseau), probablement sur la voie de droite. La première solution repose sur la pose de boucles à induction sous quelques centimètres de la chaussée, qui transfèrent l’énergie à des boucles de réception installées à bord des véhicules. La seconde solution, qui recourt à des caténaires, est notamment portée par le consortium Siemens. Elle consiste à installer deux câbles au-dessus de la voie de circulation équipée, en munissant les véhicules de pantographes. Enfin, la conduction par rail au sol, baptisée APS (alimentation par
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