Il fallait bien une conférence d’experts pour faire un état des lieux circonstancié de l’arrimage et du calage dans le TRM. Organisée le 1er avril sous l’égide de l’Association nationale des conseillers à la sécurité (ANCS), de l’APTH et de l’Aslog, la table ronde consacrée à l’arrimage a tenté de faire toute la lumière sur un dossier d’autant plus complexe que le partage de responsabilité entre le transporteur et le chargeur n’est pas toujours évident à faire émerger. En théorie, un cadre juridique existe. Pour le transport intérieur en France, c’est le contrat type qui s’applique (décret du 6 avril 1999) : le calage et l’arrimage des marchandises dont le poids est inférieur ou égal à 3 t brut, doivent être exécutés sous la responsabilité du transporteur. Pour des envois supérieurs à 3 t, ils sont exécutés par le donneur d’ordre ou par son représentant sous sa responsabilité (ndlr: chargeur selon l’arrêté TMD). Dans ce cas, il appartient au transporteur de fournir les informations nécessaires. Pour le transport international, la réglementation est plus nuancée. « C’est beaucoup plus compliqué même si la CM
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