En Espagne, les femmes ne représentent que 2 % des emplois de conduite dans le TRM. Le 8 juin dernier, à Madrid, le 1er Congrès national de la femme dans le transport a abordé cette problématique et analysé les solutions possibles. Les différents intervenants ont coïncidé sur un point. Les obstacles à une « féminisation » accrue de la conduite coïncident avec ceux qui bloquent le recrutement des hommes : l’insécurité, liée à l’insuffisance et au manque de confort des aires de repos ; l’inadaptation du système de formation professionnelle ; et l’absence de visibilité ainsi que la mauvaise image de la profession. « Il faut changer la perception de la profession par la société », a expliqué Virginia Muñoz, directeur général de Transportes Muñoz del Río, une entreprise de transport de Valladolid, et présidente de l’association professionnelle provinciale ASETRA Valladolid, lors de la première table ronde. « Il y a une méconnaissance absolue de la profession. » Outre un effort accru de communication, les solutions reposent sur l’amélioration de l’attractivité du métier. Ovidio de la Roza, président de la Confédération esp
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