Le 7 juin dernier, les organisations professionnelles du transport routier et les syndicats de salariés n'ont pu s'entendre sur quelques points cruciaux de la négociation portant sur la réduction du temps de travail des sédentaires « marchandises ». Réclamé par les syndicats et finalement accepté par la partie patronale, le principe d'une modulation trimestrielle du temps de travail semble poser quelque problèmes techniques quant à son application dans les entreprises. « Les syndicats souhaitent que l'accord d'entreprise soit négocié par des délégués syndicaux en excluant le principe d'un accès direct à l'accord de banche », explique Philippe Choutet. Or, selon le délégué général de l'UFT, dans les entreprises de transport dépourvues de délégués syndicaux, un accord d'entreprise ne peut être conclu qu'après consultation des représentants du personnel (membres du comité d'entreprise ou délégués du personnel) ou, en leur absence, par référendum. « La position des syndicats ne se justifie pas au regard de la taille des entreprises de transport et de ce qui se pratique dans les autres branches professionnelles », avance Philippe Choutet.
Les parte
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