S'exiler ou ne pas s'exiler ?

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D'un côté Masuy (650 MF de CA), de l'autre Gazeau (40 MF de CA). Leur point commun : ces entreprises de transport françaises disposent de filiales à l'étranger. Réunis dans le cadre d'un débat organisé par TLF Ouest, leurs dirigeants témoignent des gros avantages et petits inconvénients d'un tel exil.

7 000 F en Espagne, 20 000 F en France, c'est ce que pèse mensuellement l'ensemble des taxes par poste de travail dans les entreprises de transport selon Jean-Claude Kintzinger, P-dg de Masuy, un groupe constitué de 12 sociétés dont deux filiales en Belgique et deux en Espagne. Tout en admettant qu'il est difficile, en l'absence d'harmonisation fiscale, d'opérer une stricte comparaison entre les comptes de sociétés de différents pays, Jean-Claude Kintzinger se livre à quelques estimations : « 50 centimes de différence sur un litre de carburant, c'est 17 000 F pour 3 400 litres. En y ajoutant les 12 000 F de taxe professionnelle française, c'est déjà 29 000 F de plus pour une entreprise française ». Côté charges sociales, « le différentiel entre la France et l'Espagne atteint 14 points. Sur 130 000 F de salaire annuel plus les charg

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