La réunion paritaire consacrée, le 25 juin dernier, à la réduction du temps de travail applicable aux salariés sédentaires « marchandises » s'est achevée sur un constat d'échec. Syndicats de salariés et organisations professionnelles du transport routier ont de nouveau affiché leurs divergences sur plusieurs volets de la négociation. Parmi lesquels, l'application, dans les entreprises, de la modulation du temps de travail. Une question qui bloque également les négociations sur la « RTT sédentaires » dans le secteur du déménagement.
Lors de la rencontre paritaire du 7 juin, les syndicats ont refusé en bloc le principe d'une modulation par accès direct à un accord de branche, les représentants des salariés s'arc-boutant sur la signature d'accords d'entreprise. L'Union des Fédérations de Transport (UFT) a donc formulé une nouvelle proposition reposant sur la suppression de l'accès direct et sur une modulation organisée soit par accord collectif négocié par des délégués syndicaux, soit par mandatement. Qualifiée «d' avancée importante » par Philippe Choutet, délégué général de l'UFT, cette suggestion n'a pas emporté l'adhésion des syndicats,
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