Christiane Magallon et Pascal Masse, respectivement P-dg et directeur général de Dispam, un transporteur routier implanté dans le Vaucluse, ont été mis en examen, le 1er septembre dernier, dans le cadre d'une enquête portant sur la falsification de chronotachygraphes et l'établissement de fausses attestations de repos aux conducteurs routiers. Christiane Magallon a été écrouée pour faux et usage de faux, entrave à la fonction des contrôleurs et inspecteurs du travail et mise en danger d'autrui. Les mêmes chefs d'inculpation ont été retenus à l'encontre de Pascal Masse, laissé libre après une garde à vue.
« Les moyens employés par les autorités sont complètement disproportionnés par rapport aux faits », explique Nicole Magallon, membre du conseil d'administration de Dispam. « La fraude n'est absolument pas organisée dans notre entreprise. Aujourd'hui, nous n'avons pas assez d'éléments pour apprécier la décision du juge d'instruction d'Avignon puisque n'avons pas encore accès au dossier. Il semble que cette affaire dépasse le simple cadre de l'entreprise. Quelles sont les véritables motivations de la justice ? L'urgence est désormais de faire sortir
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