A l'heure où ils franchissent une étape décisive vers la libéralisation de leur profession, les transporteurs routiers espagnols sont inquiets... du manque de conducteurs et de la hausse du prix du carburant comme en témoigne la confédération professionnelle Conetrans. Promulguée le 7 septembre dernier, la loi sur la libéralisation du secteur routier espagnol est entrée en vigueur dès le lendemain et non en janvier 2000 comme prévu initialement. Au terme de ce texte, les entreprises peuvent désormais agrandir quasi librement leur parc. Concrètement, les transporteurs déjà en exercice doivent engager un conducteur par véhicule supplémentaire d'une ancienneté inférieure à deux ans. Pour devenir transporteur, deux possibilités : soit acquérir au moins trois véhicules (charge utile totale de 60t au minimum) d'une ancienneté inférieure à deux ans, soit racheter une entreprise de transport existante. Enfin, les autorisations ne seront transférables que si elles sont cédées en totalité à un même titulaire. Fruit d'un consensus entre les fédérations professionnelles espagnoles, cette nouvelle législation « ne sera pas traumatisante. Au contraire, c'est
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