« Chez les patrons routiers, «colère» rime en ce début d'année avec «frontière». (...) Reste à savoir comment les routiers belges et néerlandais réagiront à un blocage qui pourrait leur interdire provisoirement l'entrée en France», ironise de La Voix du Nord (9-10/01), à propos des barrages organisés par les transporteurs les 10 et 11 janvier. Nathalie Silbert du journal Les Echos (10/01), quant à elle, se montre perplexe : «En brandissant la menace d'actions (...) le patronat routier amènera-t-il les pouvoirs publics à faire évoluer le projet de décret dans un sens qui lui convient ?». «Patrons ou salariés, les routiers sont au bord de la crise de nerf. D'un côté comme de l'autre, et pour des raisons diamétralement opposées, c'est l'application des 35 heures qui provoque la colère» résume L'Humanité (11/01).
Après la première journée de conflit du 10 janvier, reconduite le 11, Libération (11/01) titre «Les barrages prennent racine». Le Figaro Economie (11/01) constat
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