Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2024Lecture : 3 min.
Maurice Voiron est président de la Carcept, la Caisse autonome de retraite complémentaire et de prévoyance du transport. Mais, pendant 7 ans, de 1982 à fin 1989, il a été le président charismatique de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers et le chef d'orchestre des manifestations de 1984, « la première grande grève des transporteurs routiers ». Il s'est totalement « senti solidaire » de la profession lors du blocage des frontières de janvier dernier et constate que l'administration agit toujours « sous la contrainte des événements ».
CONCURRENCE« Les chargeurs ne favorisent pas le pavillon national »
OTM : l'actualité démontre que la concurrence étrangère se renforce, or vous étiez l'un des représentants de la profession à redouter la mise en place du cabotage. Parce que dans votre région, sur la route de Cognac et de Bordeaux, les transporteurs étrangers qui venaient charger des vins et des spiritueux étaient déjà très nombreux. Ce phénomène s'est-il intensifié ?
M. V : je ne crois pas. Les transporteurs étrangers ne sont pas plus nombreux. Mais ce qui est certain, en revanche, c'est que les producteurs français
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