« Le péage de transit n’est pas le fruit du ministère des Transports »

Il a choisi de quitter le gouvernement Valls le 26 août. Frédéric Cuvillier rejoindra les bancs de l’Assemblée nationale fin septembre et siégera à la commission des affaires étrangères. Dans cette interview exclusive, il affirme qu’il utilisera sa liberté de parole pour défendre la cause du transport. Du financement des infrastructures à la création d’une agence européenne du TRM, retour sur son bilan ministériel.

L’Officiel des Transporteurs : Dans votre communiqué du 26 août, vous pointez les raisons de votre départ du gouvernement. Est-ce le périmètre limité de votre ministère qui vous a conduit à prendre cette décision ?

FREDERIC CUVILLIER : Ce n’est pas le périmètre des transports à lui seul qui m’a conduit à prendre cette décision. Ce secteur est d’une grande diversité, de l’aérien en passant par le routier, le ferroviaire, le portuaire et les infrastructures. Sans parler de l’industrie des transports, véritable enjeu économique. À lui seul, ce périmètre doit être reconnu institutionnellement, politiquement. Je connais la charge de ce secteur, sa dimension économique, sociale, industrielle, territ

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