Elle irrite et dérange avec ostentation. Locataire du ministère de l’Écologie depuis le 2 avril, Ségolène Royal est une pièce maîtresse dans le gouvernement Valls 2. Elle est même numéro 3 dans le rang protocolaire depuis le remaniement du 26 août. Au point que ses détracteurs les plus virulents estiment qu’elle bénéficie d’un statut particulier. Un exemple. Comment comprendre qu’elle ait pu concocter le « péage de transit PL » en lieu et place de l’écotaxe sans l’aval de l’Elysée et de Matignon ? Frédéric Cuvillier affirme d’ailleurs que cette nouvelle mouture n’est pas le fruit du travail du ministère des Transports. Pour muscler ses « saillies » marketing et parfois drolatiques, Ségolène Royal est conseillée par Jean-Louis Bianco, ex-ministre des Transports socialiste. Celle qui fêtera ses 61 ans dans quelques jours a fait l’objet d’un portrait diffusé sur France 2 le 11 septembre dans « Complément d’enquête ». Intrigante et obstinée, elle sait surtout botter en touche sur la question de la hausse (inéluctable) de deux centimes d’euros de la TICPE. « Au sein de l’exécutif, c’est une bête politique, r�
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