Le 30 septembre, les salariés du site Mazet de Seclin (59) se sont mis en grève. Les conducteurs nordistes du groupe familial de messagerie réclament ce qu’ils appellent « le retour à l’ancien système de rémunération », rapporte le journal La Voix du Nord. « Avant, nous faisions des heures supplémentaires au-delà des 43 heures hebdomadaires et elles étaient payées. Depuis deux ans, elles sont placées sur un compte dont on n’a pas la maîtrise et qui, au bout du compte, nous fait perdre en moyenne 200 euros par mois », raconte au quotidien du Nord le délégué du personnel Franck Carpentier. Selon ce dernier, ce crédit temps serait piloté par la direction des sites Mazet et ne déboucherait dans les faits que sur des jours de récupération, sans que le conducteur ait pu avoir la liberté de choix. Ce changement du mode de rémunération est corrélé à la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires décidées par le gouvernement Ayrault en 2012. Les salariés avaient de fait accepté le manque à gagner généré par cette mesure gouvernementale, sous la forme d’un « effort consenti ». Les 40 salariés de Mazet, qui étaient en grève
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