Pour rendre conformes à Euro 6 ses moteurs D11 et D13, Volvo avait plutôt donné dans la simplicité. À pleine puissance, l’injection d’AdBlue et le catalyseur SCR assuraient la réduction des oxydes d’azote tandis que les particules étaient retenues par le filtre ad hoc. Un peu d’EGR cependant, mais seulement aux faibles charges pour réchauffer les gaz d’échappement et assurer la régénération du filtre à particules. Pour relever le défi de conserver au moteur D16 de 16,12 litres, la même puissance maxi de 750 ch qu’en Euro 5 et dans le même espace châssis, Volvo a du faire appel à une suralimentation à deux étages avec deux turbo en série, un refroidissement de l’air entre les deux turbos, ainsi qu’une reconduction de gaz d’échappement refroidis dans l’air d’admission (EGR) afin de limiter la teneur en oxydes d’azote dans les zones de pleine charge. L’architecture moteur ne change pas, arbre à cames en tête, quatre sou
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