La rumeur bruissait depuis début octobre. Le directeur général des infrastructures, du transport et de la mer (DGITM), Daniel Bursaux, quitte un poste qu’il a contribué à créer lui-même en 2008, sous l’égide de Jean-Louis Borloo. Il sera officiellement nommé le 19 novembre directeur général de l’IGN (l’Institut national de l’information géographique et forestière). C’est François Poupard qui le remplace depuis le 12 novembre. Ingénieur général des Ponts et Chaussées, il quitte l’univers des cabinets ministériels qu’il côtoie depuis… 1993. N’a-t-il pas servi des gouvernements de droite (Villepin, Fillon) comme de gauche (Ayrault, Valls) ? Daniel Bursaux reste la cheville ouvrière du système de l’écotaxe. L’ex-patron de l’administration centrale des transports et de la mission-tarification semble payer le gâchis d’un partenariat public privé (PPP) que ses ministres de tutelle respectifs ont validé sans grand discernement. Lors de son audition devant la commission d’enquête sénatoriale, il avait paru fragilisé. Les rapporteurs reprochant à la DGITM une erreur de départ de 300 M€ dans l’estimation des coûts d’insta
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