Adopté à l’Assemblée nationale, le compte pénibilité a été supprimé par le Sénat qui a jugé l’outil « complexe et inapplicable », compte tenu notamment de « l’accroissement considérable des charges administratives pour les entreprises et de l’augmentation du coût du travail à un moment où l’urgence est de le baisser ». Les organisations professionnelles du transport se sont empressées de soutenir cette décision, soulignant « la clairvoyance et la responsabilité des sénateurs ». Dans un communiqué commun, les organisations professionnelles du transport, notamment la FNTR, la Chambre syndicale du déménagement, l’Unostra ou encore TLF, rappellent que le compte pénibilité serait un frein supplémentaire à l’embauche et appellent les députés à confirmer le vote du Sénat. Le texte fera désormais l’objet d’une commission mixte paritaire (7 députés et 7 sénateurs), chargée de trouver une version commune. En cas d’échec, c’est l’Assemblée, où la gauche est majoritaire, qui aura le dernier mot. Lors d’une interview télévisée le 6 novembre, François Hollande a défendu une mesure « légitime » offrant aux salar
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