Y aurait-il, dans le transport, une entente généralisée favorisant… la baisse des prix ? La question se veut évidemment saugrenue, voire provocatrice. Avec un peu d’humour, nous dirons que les « contrevenants » malgré eux n’auront rien à craindre de l’article L. 420-1 du Code de commerce, qui définit l’entente illicite. Ils doivent bien plus redouter les effets pervers d’une déflation des prix, sorte de vortex qui entraîne les entreprises par le fond. La course au moins-disant cause forcément de la casse. À ce titre, la lecture de l’Indicateur du Marché du Transport, édité chaque trimestre par Capgemini Consulting et Transporeon, confirme au plan général ce que chaque chef d’entreprise constate en particulier, dans le vrac, dans la filière du surgelé ou le lot complet. Centré sur l’évolution des prix du transport routier européen, le document souligne que l’indice de prix a diminué de 0,6 % au T3 2014, comparé au même indice du T2. Il est calculé en comparant le prix moyen au kilomètre dans le temps (avec des données issues de la base chargeurs de Transporeon qui gère un volume annuel de transports de plus de 2 Md€ en Europ
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