L’essentiel de notre activité s’effectue en tautliners et plateaux. Nous servons un peu les mêmes clients mais les tautliners se rechargent plus facilement. Nous complétons avec de la benne (10 % du CA). Si les céréales font vivre la région et se maintiennent, nous en transportons moins car la coopérative cliente a acheté ses propres camions. Nous affectons 4 camions à la campagne betteravière, mais les prix stagnent. La concurrence nouvelle, que nous voyons arriver sur cette activité, n’est pas celle du cabotage. Eux, ils se destinent au Nord. Elle provient des gens du Sud qui montent faire la campagne avec nous… L’avantage du porte-bobine ? Ne pas être saisonnier. Mais une fois équipé, tout le monde peut en faire. L’idée de niches de marché a disparu.
Quant à développer la logistique, il ne faut pas y compter. Vitry-Le-François accueille déjà deux entrepôts qui ont du mal à se remplir. Idem pour la zone d’activités de Loisy-sur-Marne, créée il y a 4-5 ans. Lentement, les usines s’installent ailleurs. Le bassin industriel de Vitry-Le-François est en grande souffrance. J’essaie de préserver ma clientèle régionale mais je prospecte au
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