Les déclarations de Ségolène Royal depuis Rome, le 19 novembre, ont semé le trouble. « Soit on arrive à un accord, ce que je souhaite vraiment, soit il n’y a pas d’accord, et à ce moment-là, il y aura un contentieux. » Dans l’enceinte de l’Ambassade de France, la rencontre de la ministre de l’Écologie avec Giovanni Castellucci, l’administrateur-délégué d’Atlantia, maison-mère d’Ecomouv’, n’a pas eu l’effet escompté. Résultat, les dirigeants d’Atlantia, dont l’actionnaire principal (45,56 % du capital), est la holding Sintonia (famille Benetton), rejettent toute « nouvelle négociation ». Ils campent sur le maintien du respect du protocole d’accord du 20 juin 2014 prévoyant une indemnisation en cas de résiliation, indemnisation validée par la Commission de conciliation. Signé en pleine incertitude sur la survie du dispositif de l’écotaxe, les deux parties ont prévu dans
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