Le 16 décembre prochain, le Sénat aura à examiner, en première lecture, un projet de loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Au cœur de cette réforme d’ampleur : le transfert des routes départementales au niveau régional, prévu le 1er janvier 2017. L’article 9 du projet de loi stipule que la gestion de la voirie (entretien, déneigement, signalisations…) relevant du Département depuis 1972 passera à la Région (dont le nombre sera ramené à 13). Le sujet du réseau routier départemental est moins médiatique que le très politique dossier autoroutier, avec ses durées de concession, ses tarifs de péages, ses dividendes versés aux actionnaires… qui polarisent toute l’attention. Il est, pourtant, au moins aussi essentiel pour l’activité du transport routier dans l’Hexagone et les entreprises de transport. Quelques chiffres, recensés par l’Union routière de France, le rappellent : la voirie départementale représente un patrimoine de 378 000 km de routes, 30 000 emplois et 4,3 milliards de dépenses (dont 3,15 milliards sont dédiés à l’investissement). Elle contribue pleinement à l’aménagement du terri
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